NOTE D'INTENTION
Quatre saisons en trois actes » part de cet argument: Abéla Popite, ancienne ouvrière dans les usines de compote, a écrit une pièce métaphorique sur l'existence à partir des "Quatre saisons" de Vivaldi. Guidée, et parfois désorientée, par son « Surtout », voix intérieure exigeante et impatiente, Abéla va vivre ses premiers pas sur scène.
Laurence Poueyto
« Abéla Popite est une «ravie», considerée comme une idiote. Les bosses qu’elle porte à ses épaules donnent à voir sa difficulté à être dans ce monde. Elle vit une tragédie mais nous promet l’émerveillement . Le spectacle a lieu parce qu’elle a décidé d’aller à la rencontre du public avant qu’il ne soit trop tard. Elle déplace nos lignes de pensées bien-pensantes et malveillantes. Elle nous surprend par ses colères légitimes, ses débordements volcaniques et son extrême innocence, et l’on se fait humain à l’entendre. Belle et terrifiante, à la fois ogresse et enfant, elle a la puissance de ses rêves et fait s’envoler les murs du théâtre ».
Martine Dupé
DISTRIBUTION
Jeu : Martine Dupé et Laurence Poueyto
Ecriture et mise en scène: Martine Dupé et Laurence Poueyto
Direction d'acteurs : Norman Taylor
Conseils dramaturgiques: Alain Gautré
Avec la Complicité de Pépito Matéo.
Conception son : Soslan Cavadore
Création lumière: David Bourthourault
EXTRAITS VIDÉO
https://www.youtube.com/watch?
REPRÉSENTATIONS PASSÉES
PARTENAIRES
La Ville de Rennes
Les Tombées de la Nuit à Rennes,
La Fonderie au Mans,
Le Théâtre La Paillette à Rennes,
L'avant Scène de Montfort,
centre culturel de Fougères,
Le Grand Logis à Bruz
Le Centre culturel de Liffré.
PRESSE
Ouest France, 19 mars 2015: http://www.ouest-france.fr/un-
Pataquès, janvier 2015: http://www.pataques-magazine.fr/abela-popite-ou-la-poesie-de-linutile/
DIGRESSIONS
Il y a toujours à l'origine d'une création une « petite histoire privée », une petite histoire qui ne suffit pas, et qu'il va falloir peu à peu assumer, transformer, élargir, pour en faire une « œuvre ».
Individuellement, on se dépatouille avec l'existence, avec son angoisse de la mort, avec ses traumatismes, avec ses manques, avec ses défaites.
Parfois, si l'angoisse est trop forte, on cherche des réponses.
Ces réponses peuvent être spirituelles, philosophiques ou artistiques.
Quelque soit cette réponse, il faudra travailler, arroser, bêcher, pour que cette petite histoire privée touche à l'universel, et pour que de la boue puissent éclore de belles fleurs, enracinées.
Choisir la voix(e) du clown est une façon de questionner son propre rapport à l'existence (et celui des hommes et des femmes en général) et d'y répondre de manière poétique, humoristique, et philosophique.
Parce que les clowns sont des acteurs mais avant tout des auteurs. Ils interprètent leur propre fable.
Parce que les clowns sont aussi des personnages. Et ces personnages font oeuvre de courage. Bossus, imparfaits, cassés, maladroits, ils s'embarquent dans des quêtes gigantesques et
relèvent des défis que d'autres, pourtant plus armés, n'auraient pas su relever. Ils traversent et se débattent sur des territoires fondamentaux (l'amour et la mort) sans s'y enliser, avec la
distance du jeu et du rire.
C'est sur ce terrain de jeu, de réflexion et de connivence que se sont rencontrées Martine Dupé et Laurence Poueyto, deux femmes clowns.
En ce sens, Quatre Saisons en trois actes est non seulement un duo de clowns mais, et c'est peut-être ce qui fonde là sa particularité et sa nécessité, un spectacle réflexif sur "qu'est-ce qu'être clown au monde",
Laurence Poueyto